Dans ma solitude émerveillée,
je découvris
que j'existais
— Mat Fauve
Parfois, je me sens comme un squelette qui a déjà semé la majorité de ses organes sur la route en continuant d’avancer.
Plus le vide s’installe en moi, plus la douleur s’estompe. Plus le temps passe, plus toutes les sensations disparaissent, à part le froid du vent qui me traverse.
Mais l’important c’est de tenir debout et de continuer à avancer, n’est ce pas ?
Peut être que quelque chose d’autre recouvrira mes os au bout du compte.
J’espère que ce sera des fleurs.
J’espère que ce ne sera pas une carapace.
Ou alors une carapace toute douce, comme les coquillages nacrés sur les plages de Méditerranée.
Je ne veux pas faire du mal aux autres en étant morte à l’intérieur.
Un squelette ne peut soutenir personne. C’est déjà un miracle s’il se soutient lui-même.
Je voudrais vivre, mais j’ai oublié comment.
- Mathilde Fauve, Journal des comparaisons foireuses
Attendre en vain
Un combat inutile
Devenir adulte
- Mathilde Fauve
Pour noël je t offre
Un champ de neige, une luge et
Des chaussettes mouillées
- Mathilde Fauve
Araignée dans les paquerettes
Déjà la fin
De l'innocence
— Mat Fauve
Vacances d’été
soupe de pâtes en étoiles
galaxies dans mon bol
- Mathilde Fauve
Sourires en photo
Les fantômes nous (re)gardent
Depuis le passé
- Mathilde Fauve
Parapluie grenouille
Ma princesse charmante ?
Pride sous la pluie
- Mathilde Fauve