Sur les pommettes
De la fée, la poudre d or
De baisers manqués
- Mathilde Fauve
Deux frères liés par une relation d'amour fraternel, de complicité, et de tendresse vivent ensemble leur passion commune pour les oiseaux.
L'ainé parle la langue pawpaw, langage unique, inspiré du chant des oiseaux, et seul son cadet le comprend. Il vit paisiblement dans l'oubli de soi, et l'observation silencieuse des petits oiseaux de la volière d'un jardin d'enfants.
Le cadet travaille à l'entretien d'une résidence pour les invité.es d'une grande entreprise, et prend soin de son frère, avec lequel il partage une vie routinière agréable et rassurante. Puis, il continue sa vie seul, une fois son frère décédé, dans le souvenir de sa mémoire et le soin des petits oiseaux qu'il aimait tant. Le monde extérieur ne le comprend pas, et menace parfois sa fragile tranquillité. Mais, toujours le "monsieur aux petits oiseaux" parvient à retrouver la joie dans les petits plaisirs simples, uniquement accessibles aux gens sensibles et discrets.
L'écriture de ce roman est douce, sans fioriture, ni effet littéraire tapageur. La traduction est si proche du japonais que la musicalité de cette langue transparait encore dans les dialogues, ou dans certains rejets de l’action à la fin de la phrase.
Une bulle de sérénité et de délicatesse nous enveloppe à sa lecture.
Merci à l'autrice, Yôko Ogawa, pour ce très bon moment. Merci à la traductrice Rose-Marie Makino-Fayolle.
Je ne considère plus les oiseaux de la même façon depuis cette lecture.
“il songeait aux oiseaux migrateurs qui volaient, guidés par des secrets que les hommes ne pouvaient comprendre. L’endroit qu’ils cherchaient à atteindre était inaccessible, même s’ils se préparaient avec le plus grand soin. Ils migraient vers cet endroit lointain sans aucune hésitation, sans se plaindre ni ménager leur vie.”
Sourires en photo
Les fantômes nous (re)gardent
Depuis le passé
- Mathilde Fauve
Dans 10 jours
C'est mon anniversaire -
Gestes barrières
- Mathilde Fauve
Le crépuscule
Un milk shake à la fraise
pour les montagnes
- Mathilde Fauve
Quand je doute
Du sens de la marche
Je suis les oiseaux
- Mathilde Fauve
Aidez les autres
Les voir réussir avec
Fierté amère
- Mathilde Fauve
Ce soir,
son mail dit qu’il m’aime et qu’il vient —
Ma fierté crie vengeance.
— Mat Fauve
Sur la croupe de ma licorne
je file à toute allure
Je slalome entre les bornes,
les jambes d'adultes, et les voitures
Elle et moi sommes en joie
Le vent qui siffle dans nos oreilles
Nos rires montent jusqu'aux toits
Dans nos yeux brillent des soleils
Et toutes les nuits, dans mon sommeil
elle m'accompagne encore
dans des galopades sans pareilles
et des îles aux trésors
- Mathilde Fauve