Aujourd Hui écrire

Parfois, je me sens comme un squelette qui a déjà semé la majorité de ses organes sur la route en continuant d’avancer.

Plus le vide s’installe en moi, plus la douleur s’estompe. Plus le temps passe, plus toutes les sensations disparaissent, à part le froid du vent qui me traverse.

Mais l’important c’est de tenir debout et de continuer à avancer, n’est ce pas ?

Peut être que quelque chose d’autre recouvrira mes os au bout du compte.

J’espère que ce sera des fleurs.

J’espère que ce ne sera pas une carapace.

Ou alors une carapace toute douce, comme les coquillages nacrés sur les plages de Méditerranée.

Je ne veux pas faire du mal aux autres en étant morte à l’intérieur.

Un squelette ne peut soutenir personne. C’est déjà un miracle s’il se soutient lui-même.

Je voudrais vivre, mais j’ai oublié comment.

- Mathilde Fauve, Journal des comparaisons foireuses

Il n'y aura jamais assez d étoiles pour empêcher la nuit d être sombre. Mais il y en a suffisamment pour nous rappeler que la lumière existe.

- Mathilde Fauve

Faire de la magie, c'est changer sa relation avec

soi-même

sa maison

ses proches

ses collègues, voisins.es, connaissances...

la nature, les animaux, les plantes, les rocs, l'eau...

la communauté

le monde

les idées

- Mathilde Fauve

D après "Rêver l obscur", Starhawk

Pour noël je t offre

Un champ de neige, une luge et

Des chaussettes mouillées

- Mathilde Fauve

Orchidée fanée

L automne entame sa course

Au dépouillement

- Mathilde Fauve

Avoir du temps libre

Un jardin et un hamac

Voilà mon rêve

- Mathilde Fauve

L'absence des moineaux de la gare,

depuis les travaux,

l'entendez-vous?

Ballet aérien

deux papillons se poursuivent

en zigzags espiègles      

— Mat Fauve                                              

Sur le tapis sombre

de l’automne, l’élégance

des amanites.

— Mat Fauve