Papillon d'octobre,
posé sur un iris,
tu ignores l'automne
— Mat Fauve
Y : Animal crossing ? C'est quoi ?
M : C'est un jeu.
Y : est ce que c'est un jeu où chaque fois qu'on voit un animal on dessine une petite croix dessus ?
Sauf s'il y a déjà une petite croix ?
M : *ouvre de grands yeux incrédules* .... non....
Y : Ah non ! Je sais ! C'est un jeu où tout le monde se déguise en animal et court un cross. Comme le cross du collège, mais mélangé avec le carnaval un peu ! C'est ça ?
M : *éclate de rire* oui, c'est exactement ça !
Brèves de dialogues entre Y et M, 18/05/2020
Mat Fauve
Un tout petit peu
de malheur dans l’amertume
du thé ce matin
— Mat Fauve
Alors voilà, Tumblrien.ne, voici mon recueil de haïkus “Gâteaux en miettes”.
C’est mon premier recueil de haïkus auto-édité !
C’est un format A7.
Il fait 102 pages.
Il y a 6 pages illustrées de peintures à l encre de couleurs réalisées par moi-même )
Il est rédigé en écriture inclusive.
J'ai fait une réimpression vu son succès sur les 16 premiers exemplaires. 😄 (merci à vous pour tous vos gentils commentaires.)
Par exemple, vous pouvez lire un avis ici
https://biotopeimmateriel.wordpress.com/2020/08/25/gateaux-en-miettes/
Je paye 4,50 l’impression. Je le vends 5,5 euros (ou plus si vous voulez financer mon travail d’écriture, de peinture, de mise en page, et d’édition).
Il est disponible en commande sur ma page tipeee
https://fr.tipeee.com/mathilde-fauve
Bon dimanche à vous !
- Mathilde Fauve
Chercher la fraîcheur
murmure du vent dans les feuilles
les ombres vacillent
- Mathilde Fauve
Deux frères liés par une relation d'amour fraternel, de complicité, et de tendresse vivent ensemble leur passion commune pour les oiseaux.
L'ainé parle la langue pawpaw, langage unique, inspiré du chant des oiseaux, et seul son cadet le comprend. Il vit paisiblement dans l'oubli de soi, et l'observation silencieuse des petits oiseaux de la volière d'un jardin d'enfants.
Le cadet travaille à l'entretien d'une résidence pour les invité.es d'une grande entreprise, et prend soin de son frère, avec lequel il partage une vie routinière agréable et rassurante. Puis, il continue sa vie seul, une fois son frère décédé, dans le souvenir de sa mémoire et le soin des petits oiseaux qu'il aimait tant. Le monde extérieur ne le comprend pas, et menace parfois sa fragile tranquillité. Mais, toujours le "monsieur aux petits oiseaux" parvient à retrouver la joie dans les petits plaisirs simples, uniquement accessibles aux gens sensibles et discrets.
L'écriture de ce roman est douce, sans fioriture, ni effet littéraire tapageur. La traduction est si proche du japonais que la musicalité de cette langue transparait encore dans les dialogues, ou dans certains rejets de l’action à la fin de la phrase.
Une bulle de sérénité et de délicatesse nous enveloppe à sa lecture.
Merci à l'autrice, Yôko Ogawa, pour ce très bon moment. Merci à la traductrice Rose-Marie Makino-Fayolle.
Je ne considère plus les oiseaux de la même façon depuis cette lecture.
“il songeait aux oiseaux migrateurs qui volaient, guidés par des secrets que les hommes ne pouvaient comprendre. L’endroit qu’ils cherchaient à atteindre était inaccessible, même s’ils se préparaient avec le plus grand soin. Ils migraient vers cet endroit lointain sans aucune hésitation, sans se plaindre ni ménager leur vie.”
Chaque mois la même
Chanson du sang bat le
Tempo du renouveau
- Mathilde Fauve
Frontières murées -
Tandis que plus rien ne tient
debout à Beyrouth
- Mathilde Fauve